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Page:Fiel - Sur le sol d'Alsace, 1911.djvu/175

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III

Louise, ce matin-là, s’éveilla tard. Son mari, depuis longtemps, était à son usine.

De son lit, elle sonna. Habituellement, Marianne entrait la première dans sa chambre.

Elle s’attachait de plus en plus à sa fidèle servante et espérait que son dévouement adoucirait la rigueur de M. Ilstein. Sa confiance s’affermissait, en constatant, chaque jour, l’indifférence qu’Herbert semblait manifester à ce sujet.

Aussi fut-elle tout étonnée d’apercevoir, à son appel, au lieu du vieux visage, celui, très frais, de la femme de chambre, Mina, une Allemande.