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Page:Fiel - Sur le sol d'Alsace, 1911.djvu/49

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SUR LE SOL D’ALSACE

Ils seraient unis dans un idéal commun : le Bien. Planant encore plus haut, ils confondraient dans un même vol toute l’humanité.

Ces pensées la réconfortèrent et quand Herbert vint, le soir, avec ses fleurs parfumées, son regard plein d’amour et ses paroles enveloppantes, toute crainte disparut de son âme.

Dans un tourbillon de courses, d’essayages, de préparatifs divers, d’autres jours passèrent.


Le jour du mariage arriva.

Ce fut un matin, vers la fin de juin. La chaleur du soleil, atténuée par quelques nuages d’un blanc éblouissant, fleurissait la terre. Les richesses de l’été jaillissaient des jardins.

Quand Louise arriva devant l’église située dans la grande rue de Saverne, le soleil se dégagea pour la saluer. Ses rayons auréolèrent ses cheveux blonds et un murmure d’admiration l’accueillit.

Les cloches sonnèrent joyeusement dans la tour romane divisée en cinq étages.

La cérémonie, en raison du double deuil des