une cinquantaine de francs-tireurs qu’on y avait laissés et qui leur tuèrent une vingtaine d’hommes. Le lendemain la colonne allemande évacuait la ville précipitamment[1].
Le 19 septembre, le deuxième bataillon des mobiles de la Meurthe, venant de Langres, arrivait à Épinal, d’où il poussait jusqu’à Remiremont ; le 20 il était à Gérardmer, et le 21 il campait près de Saint-Dié, au lieu dit le Haut-d’Anould. On l’avait expédié dans les Vosges avec la consigne de faire sauter le tunnel du Lutzelburg. Son chef, le commandant Brisac avait laissé le bataillon à Épinal, et avec le capitaine Varaigne et M. Pignatel, de Sarrebourg, était venu étudier sur place les moyens à prendre pour détruire le tunnel. Mais les événements se précipitaient, et nos explorateurs, à leur retour, trouvent envahis déjà les villages et toute
- ↑ Voir dans la brochure de M. H. Bardy, Saint-Dié pendant la guerre, le récit de cette occupation de Schirmeck, fait par M. Ch. Grad, pp. 36, 37.