aux francs-tireurs de Neuilly, de Colmar, de Lamarche… Gloire au 32e de marche ! Ils sentaient, ces vieux braves, qu’ils portaient toutes les responsabilités de la journée, comme ils portaient toutes les colères de la patrie…[1]
La légion bretonne était restée au Mont-Repos, commandée par le lieutenant de vaisseau Domalain. La légion Bourras arriva vers la fin du combat ; elle ne put être utile qu’à protéger notre retraite. Un lieutenant, M. Pistor, voulut cependant prendre part au combat, et paya bravement de sa personne, il eut une jambe cassée par un éclat d’obus.
La compagnie des éclaireurs du Nord était restée à Bruyères.
La retraite de nos troupes avait commencé dès 4 heures du soir, dans la direction de Bruyères ; cette retraite se fit, dit encore l’auteur des Vosges en 1870[2] dans un désordre épouvantable « tous les corps