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Page:Flayeux - La défense des Vosges dans la vallée de la Meurthe, 1905.pdf/43

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troupes françaises, on ne voyait plus que des soldats ennemis.

Nous ne rappelons pas que le passage de nos vainqueurs en ce pays fut marqué par l’assassinat, le pillage et l’incendie.

Le lendemain de la bataille des détachements parcouraient les villages environnants et emmenaient des otages. Ainsi furent conduits à Étival et gardés prisonniers deux jours, le curé et le maire de Moyenmoutier.

Le 7 octobre, la légion bretonne engagea une petite fusillade avec des dragons badois et leur fit un prisonnier blessé que l’on emmena au camp et que l’on soigna. Le général de Degenfeld le fit réclamer par un ultimatum que le curé de la Bourgonce et l’adjoint Claude durent porter au Mont-Repos ; à cet ultimatum lâche le colonel Domalain répondit fièrement. On peut lire cet épisode émouvant dans l’ouvrage de M. Jules Onnée, faits et gestes de la Légion bretonne.

Quant aux prisonniers capturés sur