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Page:Flayeux - La défense des Vosges dans la vallée de la Meurthe, 1905.pdf/52

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des tranchées et des abatis ; en même temps, « des ouvrages de fortifications passagères étaient élevés par ordre du général Cambriels sur toutes les routes qui de Corcieux et de Fraize conduisent dans la vallée de Gérardmer.

Le 9 octobre, le régiment du Jura, 55e de marche, lieutenant-colonel de Montravel, arrivé la veille à Gérardmer vient occuper les vallées de Clefcy et du Valtin et tient les débouchés du Bonhomme et du Louchpach. Son 2e bataillon descendait, commandé par le commandant de Froissard, la vallée de Ban-sur-Meurthe, et venait occuper Anould. L’autre avec le colonel, par le Valtin arrivait à Plainfaing. Il fit son entrée dans ce bourg à la nuit close et par un horrible temps, c’était la nuit du 9 au 10. « Rien n’ayant été prévu pour le cantonnement, dit l’auteur des Vosges en 1870[1] les hommes se logèrent à leur guise, un peu partout, et il fut impossible de rassembler une compagnie de

  1. p. 88.