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Page:Foucaux - Le Religieux chassé de la communauté, 1872.djvu/4

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Mais ces deux grandes collections, d’une importance capitale pour l’étude du bouddhisme, étant composées à peu près entièrement de traductions de livres sanscrits, ne forment pas une littérature nationale propre au Tibet, car les deux recueils dont nous parlons se retrouvent en Chine, imprimés dans les quatre langues de l’empire : le chinois, le tibétain, le mandchou et le mongol. La Bibliothèque du Département asiatique de Saint-Pétersbourg possède un exemplaire de ce grand ouvrage.

En dehors des livres sacrés, il y a aussi au Tibet un grand nombre d’ouvrages sur différents sujets. Csoma de Koros, dans sa Grammaire tibétaine, p. 180, en cite plusieurs. Voici les titres de quelques-uns de ces livres :

« Annales ; — Traditions historiques ; — Origine et progrès de la religion bouddhique ; — Biographies ; — Fables et contes ; — Histoire ancienne ; — Chroniques ; — Archives ; — Le Miroir des dynasties royales ; — Collection d’hymnes ; — Satyres ; — Cent mille chants (c’est-à-dire Collection de chants) ; — Chronologie » ; etc.

Parmi les livres tibétains dont les Européens se sont occupés, citons l’Histoire abrégée des rois du Tibet, dont M. Émile Schlagintweit a publié le texte, avec une traduction allemande, dans les Mémoires de l’Académie royale de Bavière (Munich, 1866), sous le titre de « Die Könige von Tibet ».

Un autre ouvrage, très-important pour l’histoire du bouddhisme[1], a été publié à Saint-Pétersbourg. Le texte tibétain a été

  1. Geschichte des Buddhismus in Indien.