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Page:Fouillée - Descartes, 1893.djvu/67

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MATHÉMATIQUE ET MÉCANIQUE UNIVERSELLES.

« faits dune même matière » ; composition gazeuse du soleil ; assimilation du soleil à une flamme qui, à chaque instant, a besoin de nourriture pour réparer ses pertes ; état primitivement gazeux de toutes les planètes ; feu central de la terre ; périodes géologiques, émersion des continents et explication de leurs inégalités par le déplacement relatif des voussoirs de la croûte terrestre ; les filons métallifères considérés comme des « exhalaisons » des couches profondes, au lieu d’être attribués à des influences sidérales ; « encroûtement » des corps célestes par refroidissement ; variation d’éclat des étoiles due au changement des « croûtes » qui se forment à leur surface (explication reprise de nos jours par M. Faye), etc. Ajoutons que Descartes, malgré les précautions excessives dont il s’enveloppa en apprenant la condamnation de Galilée, est le savant qui contribua le plus à faire triompher la doctrine de Copernic. Si l’histoire des idées est encore plus importante que celle des événements, on nous pardonnera sans doute d’avoir insisté sur la vraie part de Descartes dans les découvertes de la mécanique céleste.