Page:Gazette des Beaux-Arts, vol 31 - 1904.djvu/240

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L’EXPOSITION DE L’ANCIEN ART SIENNOIS 211 vateur-adjoint du Louvre, est un petit panneau des plus originaux et des plus décoratifs qui furent jamais peints. Son plus grand charme réside peut-être dans sa couleur; malheureusement on n’en peut juger dans une reproduction. Ses miniatures d’un antiphonaire prêle parla Bibliothèque (salle YII,n°61) méritent aussi l’attention. Il pour¬ rait aussi revendiquer la paternité d’une couverture de livre dalée Phot. de M- H. liurion. ADAM ET È VE CHASSÉS D(J PARADIS TERRESTRE, PAR GIOVANNI D I P A O L O (Collection de M. Camille Benoît.) de 1458, sur laquelle est peinte La Madone couvrant de son manteau les fulèles (salle VIII, n° 8). Sasselta est convenablement représenté ici, grâce au panneau d’autel d’Asciano (qui a grand besoin de réparation, ayant été terri¬ blement secoué pendant le transport) et aux deux scènes de la vie de saint François appartenant à M. Chalandon (salle XXX1Y, nos 3 et 4). L’impressionnante Madone de Grosseto, un fragment évidemment (salle XXXV, n° 11), et la petite Madone appartenant au comte Àlfonso Castelli Mignanelli de Rome, toutes deux attribuées à son école, puis la jolie petite Adoration des Mages de la collection Sara- cini (salle XXXY, n° 4), constituent un très bon ensemble pour un peintre aussi rare et aussi peu connu.