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Page:Gazette des Beaux-Arts, vol 31 - 1904.djvu/536

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LE SALON D’AUTOMNE à l’auteur de la Pietà d’Avignon, tant le métier est chez lui ingénu; son culte pour Poussin ne fait pas doute, et il aime aussi Daumier, si l’on juge d'après la linéature de ses académies, où la recherche du caractère exagère délibérément les saillies du contour; Cliché Voüard. L AQUEDUC, PAR M. PAUL CÉZANNE (Salon d'automne.) s’agit-il de figures, de portraits, ils seront modelés en pleine pâte dans la lumière du ton pur; l’ampleur de pratique habituelle à Courbet s’accompagne, dans les paysages, de la recherche de nuances tantôt profondes, tantôt délicates et qui font souvenir des anciens Corot d’Italie; par-dessus tout les natures mortes excellent à fournir la me¬ sure de M. Paul Cézanne; il confère aux fruits, aux fleurs, aux objets