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Page:Glaire - Introduction historique et critique aux livres de l'Ancien et du Nouveau Testament, Jouby, 1861, tome I.djvu/10

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livres deutéro-canoniques, et de l’autre, le petit nombre de ceux que les protestants allèguent contre l’autorité des mêmes livres, Ce tableau est un emprunt fait avec permission à l’excellent ouvrage intitulé : La lecture de la Bible en langue vulgaire, jugée d’après l’écriture, la tradition et la saine raison, et publié par J. B. Malou qui était alors professeur et doyen de la faculté de théologie à l’Université catholique de Louvain, et qui aujourd’hui occupe si dignement le siège épiscopal de Bruges. Outre que la liste de plusieurs versions, tant anciennes que modernes, a beaucoup été allongée, les Bibles anglo-saxonnes, anglaises et polonaises qui ne figuraient pas dans les premières éditions ont trouvé dans celle-ci la place qui leur convenait naturellement ; et comme la traduction allemande de Luther passe encore aujourd’hui pour un chef-d’œuvre aux yeux de bien des gens, nous avons cru devoir montrer comment elle a été appréciée par les protestants eux-mêmes.

Une nouvelle rédaction plus concise de certaines questions, qui jusqu’ici avaient été traitées avec de longs développements, nous a permis de signaler dans l’Introduction particulière un certain nombre de commentaires d’une date récente, et même plusieurs anciens qu’un simple oubli nous avait fait omettre, et dont la connaissance ne peut qu’être très-utile à beaucoup de nos lecteurs. Quant à la critique du Nouveau Testament en particulier, outre les travaux des savants J. D. Michaëlis, Hug, Maïer, Tholuck, Olshausen, que nous avions déjà mis si largement à contribution, nous n’avons négligé aucun de ceux qui ont paru jusqu’à ce jour en divers pays. Mais, hâtons-nous de le dire, il en est une foule que nous avons cru devoir passer sous silence : d’abord parce qu’il fallait nécessairement nous borner dans le choix ; en second lieu, le peu d’aperçus vraiment nouveaux qu’on y trouve, n’offre qu’une bien médiocre utilité. Ainsi, on ne devra pas s’étonner si, par exemple, nous n’avons rien dit des livres d’un jeune littérateur de Paris qui, croyant, dans son excessive ingénuité, que l’imagination et une certaine facilité d’écrire peuvent suppléer à la connaissance positive des langues orientales et des autres parties de la science biblique, a