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Page:Glaire - Introduction historique et critique aux livres de l'Ancien et du Nouveau Testament, Jouby, 1861, tome I.djvu/12

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PRÉFACE

DE LA PREMIÈRE ÉDITION[1].

M. Olier, fondateur du séminaire de Saint-Sulpice, a résumé d’une manière admirable les différents motifs qui doivent nous porter à l’étude de l’Ecriture sainte ; et quoiqu’il s’adresse plus particulièrement aux jeunes lévites, il n’est aucune classe d’hommes, surtout parmi les chrétiens, à qui la plupart de ses exhortations ne soient également applicables[2]. Persuadé qu’on ne saurait mieux dire que cet homme si sage et si éclairé, nous le laissons parler à notre place. « Dieu a deux trésors dont il rend son Eglise dépositaire. Le premier est son sang précieux[3] ; le second est son Ecriture, ou sa parole

  1. Nous avons cru devoir supprimer dans cette Préface quelques passages que les deuxième et troisième éditions ont rendus tout à fait inutiles.
  2. Traité des saints ordres, pag. 161 et suiv. Paris, A. Jouby. 1861. — Par rapport aux citations suivantes nous ferons observer que M. Ollier, très-versé dans la connaissance de l’Ecriture, des pères et des auteurs ecclésiastiques, a écrit ce Traité, comme plusieurs de ses autres ouvrages, sans en avoir les textes sous les yeux ; c’est M. Tronson, l’un de ses dignes successeurs, qui, au moyen de sa prodigieuse érudition sacrée, a recueilli les passages qui avaient le plus de rapport avec les pensées de M. Olier, et les a joints au travail de ce pieux auteur. Ainsi les lecteurs ne devront pas être surpris de trouver quelquefois une certaine différence entre les pensées exprimées par M. Olier, et la lettre des textes cités par M. Tronson
  3. Chrysost. Hom., XXIV in Ep. I ad. Cor.