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Page:Glaire - Introduction historique et critique aux livres de l'Ancien et du Nouveau Testament, Jouby, 1861, tome I.djvu/8

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nimer dans les pays catholiques, et y reprendre une importance qui n’aurait peut-être jamais dû s’affaiblir[1]. »

Après avoir énuméré les volumes dont l’ouvrage se compose, et indiqué l’objet de chacun de ces volumes, M. Quatremère ajoute : « Ce cadre, comme on le voit, est extrêmement vaste, et renferme toutes les matières qui, chez les Allemands, sont contenues dans les deux genres d’ouvrages désignés par les titres de Einleitung (Introduction), et Biblisch Archæologie (Archéologie biblique). M. Glaire s’est acquitté de cette tâche honorable qu’il s’est imposée, avec une véritable bonne foi, avec un vrai talent. Ne pouvant pas, comme on peut le croire, offrir, sur chaque point, un traité complet, puisqu’il aurait fallu multiplier les volumes, il a voulu présenter, d’une manière aussi concise, mais aussi substantielle que possible, tout ce qui est vraiment nécessaire pour la parfaite intelligence des livres de l’Ancien et du Nouveau Testament. Ayant lu avec soin presque tout ce qui a été écrit sur chaque matière, il en reproduit un extrait fidèle ; il ne passe pas sous silence les objections, mais il les rapporte textuellement, et y oppose des réfutations judicieuses. Enfin, cet ouvrage, tel qu’il est, et avec les améliorations que des éditions successives ne peuvent manquer d’y introduire, forme un travail vraiment utile, qui doit exercer une heureuse influence sur les progrès futurs des études bibliques et sur la direction savante des recherches théologiques. »

À Rome, plusieurs savants religieux nous ont assuré que nos livres servaient très-avantageusement la religion. L’illustre cardinal A. Maï en a porté le même jugement. Un très-habile professeur du Collège romain, le R. P. Passaglia, jésuite, a souvent dit dans son Cours que nos ouvrages, qui se distinguent par la pureté des doctrines, étaient le meilleur antidote qu’on pût opposer au rationalisme biblique.

En 1853, S. E. le cardinal Sforza, archevêque de Naples, nous a remercié en présence du supérieur et des directeurs de son séminaire diocésain, de tout le bien que notre Introduction et

  1. Journal des Savants, octobre 1845, pag. 597-598.