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Page:Gourmont - Un cœur virginal, 1907.djvu/45

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III

Il continua ses méditations dans le petit break qui les emmenait rapidement à la gare de Couville. Rose était assise en face de lui : leurs pieds, naturellement, se rencontrèrent.

M. des Boys, qui possédait plusieurs fermes, inspectait l’état des récoltes. Plusieurs champs de blé étaient versés. Il voulut monter à côté du domestique pour l’interroger : « En était-il partout de même dans le pays ? » Il était très inquiet.

M. Hervart avança un peu les genoux. Il tenait entre ses jambes les jambes frissonnantes de la jeune fille. Elle souriait. M. Hervart, un peu oppressé, n’osait parler. Il prit sa main et la baisa.

Mais Rose, tout à coup, s’écria :