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Page:Hugo Œuvres complètes tome 5.djvu/116

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Le Roi.

Mon père les craint tant ! Mon Dieu, non, je me nomme…
À part.
— Voyons ?…
Voyons ? Il cherche.
Voyons ?…Gaucher Mahiet. — Je suis un écolier…
Très-pauvre… !

Dame Bérarde, occupée en ce moment même à compter l’argent qu’il lui a donné.

Très-pauvre !…Est-il menteur !

Entrent dans la rue M. de Pienne et M. de Pardaillan, enveloppés de manteaux, une lanterne sourde à la main.
M. de Pienne, bas à M. de Pardaillan.

Très-pauvre !… Est-il menteur ! C’est ici, chevalier !

Dame Bérarde, bas, et descendant précipitamment la terrasse.

J’entends quelqu’un dehors.

Blanche, effrayée.

J’entends quelqu’un dehors.C’est mon père peut-être !

Dame Bérarde, au roi.

Partez, monsieur !

Le Roi.

Partez, monsieur ! Que n’ai-je entre mes mains le traître
Qui me dérange ainsi !