Page:Hugo Œuvres complètes tome 5.djvu/377

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maintenant à te rencontrer quelquefois sur mon chemin. C’était le seul bonheur que j’eusse au monde. Mais ce serait risquer ta tête. Nous voilà donc pour toujours séparés dans cette vie ; hélas ! je ne suis que trop sûre que nous serons séparés aussi dans l’autre. Gennaro ! est-ce que tu ne me diras pas quelque douce parole avant de me quitter ainsi pour l’éternité ?…

Gennaro, baissant les yeux.

Madame…

Dona Lucrezia.

Je viens de te sauver la vie, enfin !

Gennaro.

Vous me le dites. Tout ceci est plein de ténèbres. Je ne sais que penser. Tenez, madame, je puis tout vous pardonner, une chose exceptée.

Dona Lucrezia.

Laquelle ?

Gennaro.

Jurez-moi par tout ce qui vous est cher, par ma