Page:Hugo Œuvres complètes tome 5.djvu/380

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Don Alphonse.

Il fallait briser la porte.

Rustighello.

Une porte de chêne, un verrou de fer. Chose facile !

Don Alphonse.

N’importe ! Il fallait briser le verrou, te dis-je ; il fallait entrer et le tuer.

Rustighello.

D’abord, en supposant que j’eusse pu enfoncer la porte, madame Lucrèce l’aurait couvert de son corps. Il aurait fallu tuer aussi madame Lucrèce.

Don Alphonse.

Hé bien ? Après ?

Rustighello.

Je n’avais pas d’ordre pour elle.

Don Alphonse.

Rustighello ! les bons serviteurs sont ceux qui