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mon livre à la traduction de Victor. Cette préface viendra, page isolée, après la dédicace à l’Angleterre.

C’est par erreur que la chose sur Marine-Terrace a été détachée du livre Ier et imprimée à part comme préface. Soyez assez bon pour veiller à ce que l’imprimeur la fasse rentrer dans le livre Ier qu’elle doit commencer. La préface, c’est ce que je vous envoie.

Nous sommes ici dans les grêles, les gros temps et les rafales, mais le beau temps reviendra avec le rayon lumineux que nous enverra la réapparition de Profils et Grimaces.

À vous — partout.
À vous — toujours[1].
V.


À Paul Meurice[2].


H.-H. 21 février [1864].

Vous joignez la délicatesse d’une femme à toutes les puissances du penseur. Quelle douce lettre vous m’avez écrite. Ah ! cher Meurice, je suis ineffablement votre ami.

Je serais aussi fier que touché si votre idée du banquet Shakespeare se réalisait[3], mais je crois que, d’ici ou de là, vous trouverez des obstacles.

Quand vous verrai-je ? Vous êtes de la famille de mon âme, et vous voir est un besoin pour moi. J’espère en cette année, toute sombre et toute glacée qu’elle semble être. J’ai mille choses à vous dire de tous côtés. Tout ce qui m’aime vous aime.

Je mets d’avance mon livre sub umbrâ alarum tuarum.

V.[4]


À Albert Lacroix.


H.-H. 28 février — 1864.

Vous me demandez, mon cher monsieur Lacroix, à propos d’un travail de M. de Lamartine sur Shakespeare que vous m’annoncez avoir, (ayant celui-là, pourquoi êtes-vous venu chercher le mien ? l’honneur très grand

  1. Publiée en partie dans William Shakespeare. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale.
  2. Inédite.
  3. Paul Meurice voulait organiser à Paris, pour le jubilé de Shakespeare, un banquet où un fauteuil vide présiderait aux lieu et place de Victor Hugo, absent.
  4. Bibliothèque Nationale.