Aller au contenu

Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Correspondance, tome IV.djvu/153

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Au même[1].


23 mars.

Je transmettrai la bonne nouvelle ce soir à Mlle George, et je vous serre la main, mon excellent ami. Mettez-moi tout respectueux aux pieds de Madame David.

Victor H.[2]


À Monsieur le Rédacteur du Patriote[3],
Nancy.


Paris, 1er juillet.

Permettez-moi, Monsieur, de vous remercier de l’article si bienveillant que vous avez bien voulu consacrer à Lucrèce Borgia. Tout ce qu’il y a d’indulgence pour moi dans cet article ne m’empêche pas de reconnaître combien c’est un homme de talent, d’idées et de style qui l’a écrit. Serez-vous assez bon pour vous charger de lui transmettre tous mes remercîments et tous mes compliments[4].

Agréez, Monsieur, l’assurance de mes sentiments distingués.

Victor Hugo[5].


À Monsieur Ad. Poujol[6].


25 juillet.

Je reçois, monsieur, votre lettre et votre envoi. J’y vois avec peine que j’ai laissé un précédent livre sans réponse. Il faut que vous m’ayez écrit il y a trois ou quatre mois dans un moment où la représentation récente de Lucrèce Borgia m’attirait par jour plus de cent lettres qu’il m’était impossible de lire et même d’ouvrir, faute de temps.

  1. Inédite.
  2. Bibliothèque d’Angers.
  3. Inédite.
  4. On a joint à cette lettre ce qui suit :
    Mon cher monsieur Lombard, je me fais un vif plaisir de vous apporter la lettre de Victor Hugo qui répond à votre excellent article sur Lucrèce Borgia. Elle vous flattera et ce ne sera point à tort, c’est une décoration qu’une pareille lettre et vous l’avez bien méritée.
    Je vous la laisse et vous salue de tout cœur en regrettant de ne point vous avoir serré la main.
    Signé : Joseph Tardieu.
  5. Bibliothèque de Nancy.
  6. Inédite.