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Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Correspondance, tome IV.djvu/193

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À Madame Constance Aubert[1].


30 novembre.

Combien je remercie les pauvres gens qui me haïssent, madame, puisqu’ils me valent cette nouvelle preuve de votre gracieux intérêt. MM. Perrée et de Fiennes se sont conduits en hommes de cœur, et j’en suis bien touché. Vous, vous êtes toujours la femme bonne et charmante dont je baise humblement les mains, — j’ai presque dit les ailes.

Victor Hugo[2].


À Auguste Vacquerie[3].


[1841.]

J’ai pu à peine vous parler hier soir, cher poëte. — Je voulais vous prier de venir dîner avec nous aujourd’hui, et puis vous n’avez pas voulu monter dans notre voiture, ce qui me force à vous écrire. Venez, je vous prie, aujourd’hui. Je me plains fort que vous soyez si rare. Vous savez combien vous faites un grand plaisir quand vous venez à votre vieux et bon ami. À tantôt donc.

Victor H.[4]


1842


À Monsieur Duriez[5].


Ce dimanche 2 janvier.

Je crois, monsieur, que vous avez bien voulu vous faire dépositaire des exemplaires auxquels j’ai droit dans les diverses réimpressions de mes œuvres. Vous seriez bien aimable de me faire envoyer deux exemplaires complets de l’édition Furne et deux exemplaires complets de l’édition Charpentier, plus les compléments de quatre exemplaires de l’édition Furne dont je n’ai reçu que les six premiers volumes. Il me manque encore pour ces quatre

  1. Inédite.
  2. Communiquée par la librairie Cornuau.
  3. Inédite.
  4. Bibliothèque Nationale.
  5. Inédite.