Aller au contenu

Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Correspondance, tome IV.djvu/42

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
À Nadar[1].


11 Xbre.

Je suis en plein Sénat, et, ma foi, j’y suis heureux, car je lis à mon aise votre beau et charmant livre[2]. Je fais une vraie séance buissonnière, de compagnie avec votre esprit. Pendant qu’on bavarde à la tribune, j’écoute parler votre pensée. Que de pages hautes, profondes, exquises !

Quand vous verrai-je ? Je voudrais vous parler de vous. Je vous aime de tout mon cœur.

Victor Hugo[3].


À Baptiste[4].


[23 décembre 1876.]
Baptiste,

J’ai des griefs réels contre vous, que vous savez, et que je réserve. Mais je ne veux pas faire de peine à des enfants, et j’invite vos enfants à la petite fête que je donne le jour de Noël[5].

V. H.[6]


À Paul Meurice[7].


25 Xbre.

Cher doux ami, voudrez-vous prendre la peine de faire effacer (s’il en est temps encore) le double titre :

Les autres barbares


en tête de

l’aide à Majorien[8]
  1. Inédite.
  2. Histoire buissonnière. Enregistrée dans la Bibliographie du 17 février 1877.
  3. Collection Nadar.
  4. Inédite.
  5. Nous trouvons confirmation de ce billet dans le Carnet de 1876 : «... 23 décembre 1876. J’ai à me plaindre de Baptiste, mon portier, assez mauvais homme. Mais il a deux jeunes enfants à qui je ne veux pas faire de peine, et que j’invite pour la petite fête d’enfants que je donnerai après demain, jour de Noël. »
  6. Communiquée par la librairie Cornuau.
  7. Inédite.
  8. La Légende des Siècles. Nouvelle série. 1877.