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Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome VII.djvu/238

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Son bras, par instants, sans secousse,
Se déplace, charmant et pur ;
Sa respiration est douce
Comme une mouche dans l’azur.

Le regard de l’aube la couvre ;
Rien n’est auguste et triomphant
Comme cet œil de Dieu qui s’ouvre
Sur les yeux fermés de l’enfant.


3 juillet 1859.