Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome VII.djvu/323

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L’hippogriffe effrayant de l’Art plane et galope
Dans la hautel’immense nuée, et l’azurl’ombre l’enveloppe ;
La nuit le voit et dit : c’est le séditieux.
Et, quand ses fiers sabots frappent l’airainl’azur des cieux,
Les étincelles sont des foudres et des astres ;
Il se dresse, effaré, sous de vagues pilastres ;
Son souffle est le génie ; il fait, en se cabrant.
D’un éclair Michel-Ange, et de l’autre, Rembrandt.

Écrit vers 1862. — Sur la même page, on lit des passages sur Mabeuf, publiés dans les Misérables. Au-dessous ces vers :

Coup d’aile sur coup d’aile.

...Les grands aigles brigands
Traversent l’ombre avec des relais d’ouragans.