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Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome XIV.djvu/501

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À QUOI MAGLIA RÉPLIQUE PAR CE DOUBLE QUATRAIN :
Vous me trouvez- monotone
Avec mes quatrains, vraiment !
A mon tour si je m’étonne,
C’est de votre étonnement.

Sans que rien les puisse abattre,
Pour aller vous supplier,
Mes vers toujours quatre à quatre
Monteront votre escalier.
[1836-1840]

Que de religions profondément creusées
Pour t’enfouir, rayon que cherchent nos pensées!
Je veux, te voir au fond de l’ombre, je ne puis ;
Dieu fit la vérité, mais l’homme a fait le puits.
[1857-1858]


Je frissonne en songeant
Combien la destinée est trouble, obscure, amère,
Et que-c’est, triste énigme ! en parlant à sa mère
Que Jésus; Christ du - monde et maître de la loi,
Dit : - Qu’est-il de commun, femme, entre vous et moi ?
[1858-1860]

Idée ! art, science, mystère,
O souffle de Delphe ou d’Endor,
Courbe toi, poésie austère,
Sous la royauté du sac d’or.