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LE MANUSCRIT DES MISÉRABLES.

Feuillet 573, verso. — Brouillon biffé d’un passage du livre VIII, relatif à Jean Valjean et à Fauchelevent. Nous reparlerons, au chapitre correspondant, de ce brouillon qui diffère sensiblement de la version adoptée.


Feuillet 581. — V. La Prière.

Après les trois premières lignes le texte est écrit sur un papier blanc coupé et collé sur le feuillet bleu.

Au verso, ancien titre du livre précédent : Le Couvent ; notes rayées. La seconde indique que le livre VII, Parenthèse, n’a été écrit qu’après la révision faite en 1860 :


Beaucoup de choses à faire. Entre autres la grande Parenthèse (la Prière). Revoir. Remanier ou retoucher çà et là.


Feuillet 583. — Un ajouté marginal commençant par : Quant au mode de prier, tous sont bons. Cet ajouté a été biffé et reporté à la fin du chapitre suivant.


Feuillet 584, verso. — Brouillon biffé qui résumait le chapitre iii en le fondant avec le chapitre ii.

Voici cette page :


Ces murs qui suintent, quels déclamateurs !

Toutefois, à propos de la maison dont nous venons de parler, évoquer ces mornes fantômes du passé, ce serait injuste. Évoquons-les en toute autre occasion. Ces fantômes, tout fantômes qu’ils sont, sont plus vivants peut-être qu’on ne croit, et il faut les attaquer, et il faut les prendre corps à corps ; car c’est une des fatalités de l’humanité d’être condamnée à l’éternel combat des fantômes. L’ombre est difficile à tuer. Faisons donc cette guerre et faisons-la sans trêve.

Mais distinguons. Ne crions point les paroles de destruction et de ruine. Il y a ce qu’il faut détruire, et il y a ce qu’il faut simplement éclairer et regarder.

L’examen bienveillant et grave, quelle force !

N’apportons point la flamme là où la lumière suffit. Un couvent en France au dix-neuvième siècle est un anachronisme. Pour dissoudre un anachronisme et le faire évanouir, il n’est besoin de rien de plus que de lui faire épeler le millésime.


Feuillet 585. — VII. Précautions à prendre dans le blâme.

Tout ce chapitre a été très remanié, chaque alinéa interverti est marqué d’un numéro.


LIVRE VIII.
LES CIMETIÈRES PRENNENT CE QU’ON LEUR DONNE.


Tout ce livre a été remanié et considérablement augmenté en 1860-1862. Seul le dernier chapitre a subsisté du texte de 1847.


Feuillet 595. — I. Où il est traité de la manière d’entrer au couvent.

En marge, un important développement sur le caractère de Fauchelevent à partir de ces mots : Nous venons de le qualifier pauvre paysan picard.