Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Théâtre, tome VI.djvu/296

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274 MILLE FRANCS DE RÉCOMPENSE. M. BARUTIN. Alors en turc. Il ôte son habit et passe par-dessus son pantalon le pantalon turc en calicot blanc dont l’habilleur serre la coulisse sur les bottes. C’est bien usé, les turcs. Au fait, les sauvages aussi. Je suis convaincu qu’il viendra un jour où l’on se déguisera en homard, en salade, en trognon de chou, en botte d’asperges. Les femmes auront des moulins sur la tête. Je crois au progrès, moi. — A propos ! M. DE PONTRESME. Quoi. ? M. BARUTIN. J’arrive du Moniteur. M. DE PONTRESME. Qui ça, le Moniteur ? M. BARUTIN, tout en s’habillant en turc. Eh bien, le Moniteur, rue des Poitevins, veuve Agasse. M. DE PONTRESME. Après } M. BARUTIN. L’imprimerie du Moniteur. C’est un endroit. M. DE PONTRESME. Qu’est-ce que tu vas y faire ? M, BARUTIN. J’y suis allé ce soir. M. DE PONTRESME. Pourquoi ^ M. BARUTIN. Pour corriger mon épreuve. M. DE PONTRESME. Ton épreuve ^ I