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Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Théâtre, tome VI.djvu/339

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a ;CTE III, SCÈNE II. 317 Haut. Quelqu’un vient. Je me retire, monsieur le baron. "Vos volontés sont une religion pour moi. Comptez sur tous mes efforts. Il se dirige vers la porte latérale. A part. Brusquons le dénouement. Pas un instant à perdre. — Et puis, épouser, c’est encore me venger. Elle est probablement amoureuse, cette sotte ! Cette famille est sur le chevalet. Il faudra bien qu’elle se rende. La traite de vingt-cinq mille francs échoit après-demain. Serrons cet écrou. Il sort par la porte latérale. Edgar Marc paraît à la porte du fond. SCENE II. LE BARON DE PUENCARRAL, EDGAR MARC. EDGAR MARC. Vous m’avez demandé, monsieur.’^ LE BARON DE PUENCARRAL, sévèrement. He bien, comment êtes-vous ce matin, comment vous trouvez- vous .’^ EDGAR MARC. Bien, monsieur. LE BARON DE PUENCARRAL. Je vais vous parler, monsieur. Par les années je pourrais être votre père. Songez-y en m’écoutant. EDGAR MARC. Je m’incline, monsieur. LE BARON DE PUENCARRAL. Monsieur, si j’avais votre âge, ou si vous aviez le mien, je vous appellerais en duel. J’aimerais mieux vous mettre une balle dans la tête ou recevoir de vous en pleine poitrine un coup d’épée que de vous dire ce que j’ai à vous dire. EDGAR MARC. Monsieur. . .