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Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Théâtre, tome VI.djvu/369

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ACTE IV, SCÈNE IV. 347 CYPRIENNE. Je VOUS en dispense, monsieur. Moi, je ne vous aime pas. Maintenant, je m’adresse, aussi moi, à votre honneur, et à un côté plus délicat encore. Je n’entends rien aux choses d’argent, mais celles de l’âme et du cœur, je les comprends. Je n’ai qu’un mot à dire pour que vous renonciez à moi, et je le dis. J’aime quelqu’un. ROUSSELINE. Vous aimez quelqu’un ? A part. Parbleu ! CYPRIENNE. J’aime monsieur Marc, employé dans une maison de banque. ROUSSELINE. Marc ? CYPRIENNE. Je l’aime. Il m’aime. Il m’a promis le mariage, et c’est lui que j’épouserai. ROUSSELINE. Au bagne, alors.’* CYPRIENNE. Monsieur ! que voulez-vous dirc^* ROUSSELINE. Tournez la tête. Passe au fond du théâtre Edgar Marc entre deux gendarmes. Il vient de la galerie extérieure. Il baisse les yeux et ne voit personne. Il entre par la pedte porte sur laquelle est écrit : Cabinet de M. le SubBitut du procureur du Koi, et disparaît. L’huissier qui se promène au fond de la salle referme la porte sur lui. CYPRIENNE. Edgar ! des gendarmes ! Qu’est-ce que c’est que ceci } ROUSSELINE. Demandez-le à l’huissier. CYPRIENNE, courant k l’huissier. Monsieur ! ce jeune homme...