Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Théâtre, tome VI.djvu/373

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ACTE IV, SCÈNE V. 351 RÔUSSELINE , au baron de Puencaml , montrant Cyprienne-Monsieur le baron, j’ai l’honneur de vous présenter mon épouse. GLAPIEU , toujours au fond du théâtre. Hein ? LE BARON DE PUENCARRAL. Mademoiselle ?. , . À part, regardant Cjpricnnc. Ma fille aurait cet âge. ROUSSELINE. Mademoiselle Zucchimo. LE BARON DE PUENCARRAL. Elle est jeune pour vous. Mais vous faites une si bonne action qu’elle vous aimera. Vous aurez la beauté de votre bonté. À Cyprienne. Je vous félicite, mademoiselle. Vous épousez un honnête et digne homme. GLAPIEU, à part. A O candeur des millionnaires ! Mais comment ! la petite accepte ! Ça ne se peut pas. Comme elle est pâle ! ROUSSELINE , au baron de Puencarral , désignant Etiennette. Madame est ma belle-mère. ÉTIENNETTE, saluant, tremblante, les yeux baissés. A part. C’est cet homme si riche ! je n’ose le regarder. Comme on a le cœur serré quand on est pauvre ! ROUSSELINE, bas, à Cyprienne et à Etiennette. Je ferai tout ce qui est convenu, soyez tranquilles. Pendant que Rousscline parle bas aux deux femmes, Glapieu s’approche vivement en arrière du baron de Puencarral, et lui remet un papier. La lettre prise par lui chez Cyprienne au premier acte.