Page:Hugo - La Légende des siècles, 2e série, édition Hetzel, 1877, tome 2.djvu/170

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Ils conseillaient la gloire aux héros, et la chute Aux belles. L'herbe douce après la douce lutte Devient un trône ; Horace y fait asseoir Chloé. Ainsi qu'un vieux trumeau dépeint et décloué L'idylle aujourd'hui pend au grand plafond céleste ; Restaurons-la : suivons Galatée au pied leste ; Et je serai Virgile, et vous serez Églé, Ô belle au frais fichu vainement épinglé ! Nous sommes des bergers, Gnide est notre village. Attention ! je vais commencer le pillage Des appas, et l'on va courir dans les sillons ; Et vous ne ferez pas la chasse aux papillons, Belle, les papillons étant de bon exemple. Ô cieux profonds, l'amour est dieu, le bois est temple, Et cette jeune fille à l'œil un peu moqueur Est ma victorieuse et je suis son vainqueur !

XX DIDEROT


Les philosophes sont d'avis que la nature
Se passe d'eux, ne tient qu'à sa propre droiture,
Ne consulte que l'ordre auguste, et que les lois
Sont les mêmes au fond des cieux, au fond des bois.