Page:Hugo - La Légende des siècles, 2e série, édition Hetzel, 1877, tome 2.djvu/213

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Pendant que le banquet, rayonnant comme un phare, Mêle le choc du verre au son de la fanfare, Et qu'ils s'enivrent dans la nuit, Sans même, dans leur joie immonde et sépulcrale, S'informer s'il n'est pas quelque obscure spirale Sous la salle pleine de bruit,

Ô morts qui vous taisez au fond des catacombes, L'expiation prend les pierres de vos tombes Dans l'insondable profondeur, Et de ces marbres froids qui dans l'ombre descendent Fait un sombre escalier dont les marches attendent Les lourds talons du commandeur !


                            II