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Page:Hugo - La Légende des siècles, 2e série, édition Hetzel, 1877, tome 2.djvu/99

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Et la nuée, irait plus au fond de l'Espagne,
Si Masferrer était élu roi d'Oloron,
Et si, subitement, dans notre altier clairon
Ce voleur engouffrait son souffle formidable.

— Mais n'habite-t-il pas un antre inabordable ?

— Puisqu'il l'aborde, lui ?

                                        — C'est juste.

                                                                        — Nous voulons,
Dit Sanche, tout glacer sous nos rudes talons,
Et jeter bas ce peuple et cette ligue infime.
Il nous faut de la chute ; eh bien, prenons l'abîme !
Il nous faut de la glace ; eh bien, prenons l'hiver !

— Soit, cria Fervehan, nommons roi Masferrer.

— J'y consens, dit Sforon, la bête est d'envergure.