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Le temps change, les oiseaux muent, Et les vastes eaux se remuent, Et l'on entend passer des voix ;
L'air est chaud, les femmes se baignent, Les fleurs entre elles se dédaignent ; Tout est joyeux, tout est charmant, Des blancheurs dans l'eau se reflètent ; Les roses des bois se complètent Par les astres du firmament.
Ta galère que nous dorâmes A soixante paires de rames Qui de Lépante à Moganez Domptent le vent et la marée, Et dont chacune est manœuvrée
Par quatre forçats enchaînés.