Page:Hugo - La Légende des siècles, 3e série, édition Hetzel, 1883.djvu/313

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J'ai tous les vents de la terre Pour passants et le mystère Pour laboureur.

Le météore en ma houle Tombe, la nuée y croule En rugissant ; L'écueil, écumant monarque, À qui je donne la barque, Me rend le sang ;

L'aurore avec épouvante Regarde mon eau vivante, Mes rocs ouverts, Mes colères, mes batailles, Et les glissements d'écailles Sous mes flots verts.

Vénus m'apporte son globe. Je lui relève sa robe Jusqu'au genou.