Page:Hugo - La Légende des siècles, 3e série, édition Hetzel, 1883.djvu/325

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Toi qui, seul dans ta nuit sombre, As fait ton onde avec l'ombre De l'infini !

Je vais ! je suis le prophète. À la houle stupéfaite Je dis mon nom. La trombe accourt ; ma pensée Fait rentrer cette insensée Au cabanon.

L'esprit de l'homme, lumière, Domptant la nature entière, Onde ou volcan, Plonge sa clarté sacrée Dans la prunelle effarée De l'ouragan.

Pour qu'à nos pas on se range, Nous n'avons qu'à dire à l'ange Comme aux démons,