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IV


Aux yeux du songeur, ces génies occupent des trônes dans l’idéal.

Aux œuvres individuelles que ces hommes nous ont léguées viennent s’ajouter de vastes œuvres collectives, les Vêdas, le Ramayana, le Mahâbhârata, l’Edda, les Niebelungen, le Heldenbuch, le Romancero. Quelques-unes de ces œuvres sont révélées et sacerdotales. La collaboration inconnue y est empreinte. Les poëmes de l’Inde en particulier ont l’ampleur sinistre du possible rêvé par la démence ou raconté par le songe. Ces œuvres semblent avoir été faites en commun avec des êtres auxquels la terre n’est plus habituée. L’horreur légendaire couvre