Page:Ibn Battuta - Voyages - Traduction Sanguinetti - Volume 1.djvu/252

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Le printemps réside joyeusement dans les habitations de ce pays ; et l’univers est entraîné vers ses marchés.

Ni les yeux, ni l’odorat ne se fatiguent jamais de la vue de Damas et de l’aspiration de ses parfums.

Parmi les poésies analogues aux morceaux précédents, voici des vers que l’excellent kâdhi Abd errahîm elbeïçâny a composés sur cette ville, et qui font partie d’un long poëme. On prétend aussi que ce poëme est l’ouvrage d’Ibn Elmonîr.

Ô éclair ! veux-tu être porteur d’un salut qui soit doux et agréable comme ton eau limpide ?

Visite Damas de bon matin avec les longs roseaux de la pluie ; et les fleurs de ses vergers, qui semblent incrustées d’or et de pierreries, ou couronnées.

Étends sur le quartier de Djeïroûn ta robe de nuages, et surtout au-dessus d’une demeure, qui est toute couverte de noblesse ;