Page:Ibn Battuta - Voyages - Traduction Sanguinetti - Volume 1.djvu/264

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d’eux, et à celui qui manque, on retient, lors du payement, une somme proportionnée à son absence.

Dans cette mosquée il y a un nombre considérable de modjâouiroûn (habitants du temple) ; ils ne sortent jamais, et sont toujours occupés à la prière, à la lecture du Coran et à la célébration des louanges de Dieu. Ils ne discontinuent pas ces pieux exercices, et ils font leurs ablutions au moyen des vases qui se trouvent dans la tour orientale, que nous avons mentionnée. Les habitants de la ville leur fournissent gratuitement, et de leur plein gré, tout ce dont ils ont besoin pour leur nourriture et leurs vêtements. Cette mosquée a quatre portes :

1° Une porte méridionale, nommée Bàb ezziyâdah (la porte de l’augmentation) ; au-dessus d’elle il y a un fragment de la lance sur laquelle se trouvait l’étendard de Khàlid, fils d’Eloualid. Cette porte a un large vestibule, très-vaste, où sont les boutiques des fripiers et autres marchands. C’est par là que l’on se rend à la caserne de la cavalerie ; et à la gauche de celui qui sort par ce point, se trouve la gale-