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Page:Ibn Battuta - Voyages - Traduction Sanguinetti - Volume 1.djvu/269

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de fer, qui est en face de la tribune ; c’est la porte par laquelle sortait Mo’àouiyah. Plus tard, Djelàl eddîn devint grand juge en Égypte, après que le roi Nâcir eut payé pour lui à peu près cent mille dirhems de dettes qu’il avait à Damas.

Quand l’imâm des châfeïtes a fini sa prière, celui du sanctuaire d’Aly commence la sienne, et après, celui du mausolée de Hoçaïn, ensuite l’imâm de la Callâçah (lieu où l’on fait la chaux, four à chaux), puis celui du mausolée d’Abou Becr ; vient ensuite l’imâm du mechhed Omar, puis celui du mechhed Othmân, et puis i’imâm des mâlikites. Lors de mon arrivée à Damas, c’était le jurisconsulte Abou Omar, fils d’Abou’loualîd, fils du hàddj Ettodjîby, originaire de Cordoue, né à Grenade, et habitant à Damas ; il remplissait la fonction d’imâm en alternant avec son frère. Venait ensuite l’imâm des hanéfites, qui était alors le jurisconsulte Imâd eddîn Elhanéfy, nommé Ibn Erroûmy ; c’est un des