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Page:Ibn Battuta - Voyages - Traduction Sanguinetti - Volume 1.djvu/272

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3° L’imâm, le savant Chihàb eddîn, fils de Djehbel, un des principaux savants. Il s’enfuit de Damas lorsqu’Abou’lyosr eut refusé la dignité de kâdhi de cette ville, de peur d’en être à son tour investi. Le roi Nàcir fut informé de cela, et il chargea des fonctions de juge à Damas le premier cheikh de l’Égypte, le pôle des contemplatifs, la langue des orateurs (ou théologiens dogmatiques), Alà eddîn Elkoùnéouy (de Kounia ou Iconium), un des plus grands docteurs.

4° L’imâm, l’excellent Bedr eddîn Aly essakhâouy, du rite de Mâlic. (Que Dieu ait pitié d’eux tous !)


DES KÂDHIS À DAMAS.

Nous avons déjà mentionné le grand juge de la secte de Chàfeï dans cette ville, Djelàl eddîn Mohammed, fils d’Abd errahmân Elkazouîny. Quant au juge des màlikites, c’est Cherf eddîn, fils du prédicateur du Fayoûm, beau de figure et d’extérieur, un des chefs principaux, et premier cheikh des soûfis. Son substitut dans les fonctions de juge