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l’année 726 (de l’hégire = 15 août 1326), et la dernière le lundi 28 du même mois.

La lecture était faite par l’imâm, sachant tout le Coran par cœur (alhâfizh), l’historien de la Syrie, Alam eddîn Abou Mohammed alkâcim, fils de Mohammed, fils de Yoûcef albirzàly, originaire de Séville et habitant à Damas ; et étaient présents un nombre considérable d’auditeurs, dont les noms ont été consignés dans un catalogue par Mohammed, fils de Thoghrîl, fils d’Abd Allah, fils d’AIghazzàl assaïrafy (le changeur). Parmi ceux-ci le cheïkh Abou’l'abbâs alhidjàzy a entendu l’explication du livre entier...[1]. Or Ibn Achchehnah avait entendu sur ce sujet les explications du cheïkh, l’imâm Siràdj eddîn Abou Abd Allah alhoçaïn, fils d’Abou Becr almobàrek, fils de Mohammed, fils de Yahyâ, fils d’Aly, fils d’Almacih, fils d’Omrân arrabî’y albagh-

  1. Il y a sans doute dans cet endroit une lacune qui se reproduit dans tous nos manuscrits ; elle existe aussi dans le manuscrit de Sidi Hamoûdah de Constantine, ainsi que nous le voyons par l’extrait que M. Cherbonneau a eu l’obligeance de nous envoyer. D’autres omissions se rencontrent plus loin dans ce même chapitre, et nous en avertissons ici une fois pour toutes. On comprendra aisément que la traduction de ce morceau ne soit point satisfaisante ; mais il nous a été impossible de mieux faire en présence d'une telle rédaction. Dans tout autre système d’explication, nous pensons qu’on se trouvera arrêté par des impossibilités chronologiques et autres, encore plus considérables.