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de Ferhân, ne put plus marcher et se laissa tomber par terre. Alandalocy se sauva, car il était excessivement vigoureux, et il ne cessa de parcourir ces montagnes, jusqu’à ce que le chemin le conduisit à Adjiâd, d’où il fit son entrée à la Mecque. Il vint me trouver, et m’informa de cet événement, ainsi que du sort d’Abd Allah attoûzéry, et de son abaudon dans la montagne. Cela se passait vers la fin du jour. Le susdit Abd Allah avait un cousin germain nommé Haçan, qui habitait Wàdi Nakhlah, mais il se trouvait alors à la Mecque. Je l’informai de ce qui était arrivé à son cousin. J’allai aussi trouver le pieux cheïkh, l’imâm Abou Abd Allah Mohammed, fils d’Abd arrahmân, surnommé Khalil. C’était l’imâm des mâlikites. (Que Dieu nous en fasse profiter !) Je l’informai de la nouvelle, et il envoya aussitôt un certain nombre de Mecquois, versés dans la connaissance de ces montagnes et de ces gorges, pour chercher le fils de Ferhàn.

Quant à celui-ci, lorsque son camarade l’eut quitté, il se réfugia près d’une grosse pierre, à l’ombre de laquelle il s’as-