du moueddhin, qui avertit sa troupe, afin de ne pas tomber dans la confusion.
Le vendredi on a coutume de placer la chaire bénie contre le côté de la noble ca’bah qui est entre la pierre noire et l’angle de l’Irak, de sorte que le prédicateur a la face tournée vers la noble station. Lorsqu’il sort, il s’avance habillé entièrement de noir, coiffé d’un turban et d’un thaïléçân (voile fait de mousseline, que l’on pose sur le turban ou seulement sur les épaules, et qui retombe sur le dos) de cette couleur, le tout fourni par le roi Annâcir. Il est rempli de gravité et de dignité, et il marche en se balançant entre deux drapeaux noirs, portés par deux moueddhins. Il est précédé par un des administrateurs du temple, tenant à la main la farka’ah. On nomme ainsi un bâton au bout duquel se trouve une lanière mince et tordue, qu’il agite dans l’air, et elle rend un son aigu qu’entendent ceux qui