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Page:Jeanne-Landre-Echalote continue 1910.djvu/123

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M. DUTAL DEVIENT TOUT A FAIT LOUFTINGUE

écouter et suivait avec attention les débats ouverts entre deux convives au sujet d’une récente affaire mi-criminelle, mi-amoureuse. Comme la dame, après la plaidoirie profane d’un convive, opinait des papillotes : «  Hein ! ça t’émoustille cette histoire, vieille passionnée ! » lui souffla Adhémar, après l’avoir gratifiée d’un formidable coup de genou ! La dame menaça de s’évanouir et, pour ne pas troubler davantage la petite fête, on fit sortir le malappris. La roche Tarpéienne est près du Capitole. Des sommets de la fierté filiale Adhémar tomba dans la misère du cabanon.

La nouvelle de ce malheur se répandit assez vite dans Montmartre. Pour évaluer son désastre, Échalote expédia Victor aux renseignements. L’aviateur en revint les larmes aux yeux. Il avait eu la confirmation, chez les fournisseurs de la famille Dutal, de la tuile qui leur tombait. Pourtant il restait un espoir : Adhémar n’était pas interné et on le douchait à domicile.

L’avenir s’annonçait mal. C’était l’époque des étrennes. Victor avait à en recevoir. Pour comble de guigne, M. Plusch, qui venait de se remonter en chaussures, était désargenté.

— Échalote, ma gosse, va falloir changer ton