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Page:La Blondine ou avantures nocturnes entre les hommes et les femmes, 1762.djvu/70

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Vous ai dit, ce que je ſavois et je ſuis au bout de mes ruſes, nous nous ſommes raconté toutes ces avantures deſſoûs mains, pour nous faire voir, ce qu’en vaut l’aune des hommes, des femmes et des filles, ſans craindre de bleſſer la décence ou de violer les mœurs. L’on peut ſavoir ce qui ſe paſſe au monde et pourtant ſe morigines, ſeulement faut-il ſavoir ranger les choſes et ne pas prendre panier pour corbeille, dûrant la fougue de la jeuneſſe, il faut ſavoir choiſir la vertû et éviter le mal en toutes choſes. Après ce petit raiſonnement, je trouſſe mon paquet, étant la votre jusqu’au revoir.