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Dans les mêmes sentiments que Charles X, la pieuse Gazette de France écrivait sous la signature de M. Destain :


Vous venez, Monsieur, de nous enrichir d’une heureuse conquête. La Gazette suit vos travaux avec l’intérêt qu’on doit à vos lumières, à votre courage, et aux résultats que vous avez déjà obtenus. Nous ne nous arrêterons pas : Il me tarde beaucoup de vous voir et de vous féliciter de tout mon cœur.


Le même journal, essentiellement orthodoxe, s’empressa dès que Champollion fut mort, d’ouvrir une souscription pour son monument. La Gazette appartenait alors à M. de Genoude, un Dauphinois, que Champollion avait eu pour camarade au lycée de Grenoble, et qu’il a même mentionné dans sa correspondance enfantine, comme on l’a vu plus haut, l’appelant Genoud, ce qui n’était pas un surnom de collège, mais à cette époque le vrai nom du célèbre journaliste, régulièrement ennobli dans la suite.


Ces témoignages sans doute sont précieux et