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Page:La Revue hebdomadaire 1896 n 228-232.pdf/630

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« All’ Egregio Dr Cabanès,

« In renovia della visita che mi pouste oggi, à Belluno, si offro questa tassa, della quale molte volte la Sand ha forbitto il the quando abitava con me a Venezia

« Belluna, 4 7bre 1896.

« Pietro Pagello. »

Ce qu’il est aisé de traduire :

« En souvenir de la visite que vous m’avez faite ici, à Bellune, je vous offre cette tasse, dans laquelle bien des fois la Sand a bu le thé, quand elle habitait avec moi à Venise.

« Bellune, 4 septembre 1896.

« Pietro Pagello. »


Mais reprenons le récit de M. Pagello.

« En quittant Venise, poursuit notre interlocuteur, George Sand et moi sommes allés à Vérone, puis au lac de Garde, à Milan, et de là à Genève.

« Nous sommes restés très peu de temps en ces divers endroits, et nous sommes arrivés dans la capitale dans les premiers jours du mois d’août.

« Nous nous sommes séparés dès notre arrivée. Je n’ai voulu, sous aucun prétexte, accepter l’hospitalité qui m’était offerte.

« J’ai peu fréquenté le monde littéraire durant mon court séjour à Paris. En fait de gens de lettres, je ne me rappelle avoir vu que Gustave Planche et Buloz ; vous êtes surpris que je ne me sois pas rencontré avec