Page:Lavoix - Histoire de la musique, 1884.djvu/64

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
58
HISTOIRE DE LA MUSIQUE.

CHAPITRE iii

ROME ET LES PREMIERS CHANTS DE L’ÉGLISE


La musique romaine : les sacrifices, la flûte, la trompette. — Théâtres : la musique dans les comédies de Térence, les troupes dionysiaques ; pantomimes et ballets, concerts publics et privés. — Dilettantes : les amateurs, les empereurs, Néron. — Artistes : chanteurs, virtuoses et théoriciens. — L’orgue.Musique chrétienne : ses origines, saint Ambroise, saint Grégoire. — Le plain-chant : l’antiphonaire, la notation dite grégorienne, fin de l’antiquité.

Si nous n’avions à parler que des Romains, quelques lignes, ajoutées à l’histoire de la musique des Grecs, suffiraient et au delà. Ce peuple de conquérants aima les arts, mais en dilettante plutôt qu’en artiste, je dirai presque en parvenu, fier de pouvoir tout acheter. La musique, chez eux, fut comme l’épilogue de la musique grecque, en décadence, piteux et triste dénouement d’une histoire qui avait eu ses siècles glorieux. Mais si les Romains dominent le monde antique, ils assistent à la naissance du monde nouveau ; parler des Romains n’est pas raconter la musique d’un peuple, médiocre-