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FABLE XI

LE GLOUTON ET L’ÉCUREUIL

Un glouton affamé, — comme sont, d’ordinaire,
 Ces malotrus
Qui s’occupent fort peu de notre art culinaire
 Et nous mangent tout crus, —
Un glouton qui passait sous un noyer superbe,
 Le nez bas, en sournois,
 Aperçut une noix
 Dans l’herbe.
La broyer sous ses crocs aussi durs que le fer
 Fut l’affaire d’une seconde :