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Page:LeNormand - La plus belle chose du monde, 1937.djvu/173

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CHOSE DU MONDE
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des choses bonnes découlaient d’événements qui avaient semblé cruels. La vie blessait, puis guérissait ensuite et, d’un mal, tirait subitement quelque bien. Monique disait :

— Si ma tante n’était pas venue habiter chez nous, je n’aurais probablement pas rencontré Maurice.

Elle sous-entendait : si mon père n’était pas mort, si je n’avais pas subi ce grand bouleversement, si nous n’étions pas restés pauvres, assez pauvres pour que nos meubles attirent la pitié de tante…